Gérard Schneider Swiss-French, 1896-1986

Vue d'ensemble

Pionnier majeur de l'abstraction lyrique, forme d'abstraction gestuelle et personnelle, avec Hans Hartung et Pierre Soulages, Gérard Schneider est exposé à Paris à la Galerie Louis Carré dès 1950. De 1955 à 1960, le travail de Schneider est exposé à la Kootz Gallery de New York où un contrat d’exclusivité relie l’artiste et le marchand américain Samuel Kootz. Du geste, «la forme naît, qu'elle soit lyrique ou dramatique, avec sa couleur et ses moyens techniques, sans aucune référence à la nature extérieure» selon Schneider. Eugène Ionesco a évoqué «la richesse originale, éruptive» de son oeuvre.

 

Du geste nerveux et de la composition volcanique, pleine de tension, des années 1950 ont suivi «les années-lumière» de l’expression de Michel Ragon, marquées par l’équilibre des formes se reflétant et l’explosion des couleurs. "La peinture doit être regardée de la même manière que la musique est écoutée", comme se réjouit Schneider. Musical, son travail est à comprendre comme «un orchestre» qui exprime «la passion, la fureur, le romantisme» selon Michel Ragon.

 

Les oeuvres de Schneider se trouvent dans des musées dont le Centre Pompidou à Paris, le MoMa à New York, la Phillips Collection à Washington, le Museum of Fine Arts de Montréal et le Modern Art Museum de Rio de Janeiro, ainsi que des collections privées et des fondations telles comme la Fondation Gandur pour l'Art à Genève.

Oeuvres
  • Opus 50E
    Gérard Schneider
    Opus 50E, 1960
    Oil on canvas
    97 x 130 cm
    Signed and dated on the lower left : «Schneider 11-60»
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